% !TeX TXS-program:compile = txs:///pdflatex \documentclass[french,a4paper,11pt]{article} \usepackage[margin=2cm,includeheadfoot]{geometry} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage{ProfLycee} \RequirePackage[upright]{fourier} \usepackage{amsmath,amssymb,amstext} \usepackage[scaled=0.875]{helvet} \renewcommand\ttdefault{lmtt} \usepackage{decimalcomma} \usepackage{esvect} \usepackage{siunitx} \sisetup{locale=FR} \usepackage{tabularx} \usepackage{logoetalab} \newcommand{\session}{2023} \newcommand{\annee}{2023} \newcommand{\serie}{Gé.} \newcommand{\lieu}{Am. du Sud} \newcommand{\jour}{26} \newcommand{\mois}{septembre} \newcommand{\numsujet}{1} \newcommand{\nomfichier}{[BAC \serie{} \annee{}] \lieu{} (\mois{} \annee)} \title{\nomfichier} \usepackage{hyperref} \usepackage{lastpage} \usepackage{enumitem} \setenumerate[1]{font=\bfseries} \setenumerate[2]{font=\bfseries,label=\alph*.} \usepackage{ibrackets} \usepackage{fancyhdr} \usepackage{bm} \usepackage{wrapstuff} \usepackage{forest} \forestset{ fleche/.style = {edge={thick}}, aproba/.style = {edge label = {node[inner sep=1pt,above=5pt,pos=.5,fill=white] {$#1$}}},%poids au-dessus bproba/.style = {edge label = {node[inner sep=1pt,below=5pt,pos=.5,fill=white] {$#1$}}},%poids en-dessous } \usepackage{babel} \hypersetup{pdfauthor={Pierquet},pdftitle={\nomfichier},allbordercolors=white,pdfborder=0 0 0,pdfstartview=FitH} \lhead{\scriptsize\sffamily BAC \serie{} \session} \chead{\scriptsize\sffamily \lieu{} - Sujet \numsujet} \rhead{\scriptsize\sffamily \jour{} \mois{} \annee{}} \lfoot{\scriptsize\sffamily \affloetalab[Legende,TexteLegende={Licence Etalab 2.0}]} \cfoot{\scriptsize\sffamily 23-MATJ1AS1} \rfoot{\scriptsize\sffamily - \thepage{}/{}\pageref{LastPage} -} \setlength{\parindent}{0pt} %divers \DeclareMathSymbol{;}\mathbin{operators}{'73} \newcommand\Rij{\left(O;\vec{\vphantom{k}\imath},\vec{\vphantom{k}\jmath}\right)} \newcommand\Rijk{\left(O;\vec{\vphantom{k}\imath},\vec{\vphantom{k}\jmath},\vec{\vphantom{k}k}\right)} \newcommand\intervOO[2]{\left]#1;#2\right[} \newcommand\intervFF[2]{\left[#1;#2\right]} \newcommand\intervOF[2]{\left]#1;#2\right]} \newcommand\intervFO[2]{\left[#1;#2\right[} \newcommand\R{\mathbb{R}} \newcommand\N{\mathbb{N}} \DeclareMathOperator\e{e} \newcommand\pta[1]{(#1)} \newcommand\suiten[1][u]{\left(#1_n\right)} \newcommand\vect[1]{\vv{#1}} \newcommand\qcmdeux[4]{% \begin{tblr}{width=\linewidth,colspec={*{2}{X[m,l]}}} (a)~~#1 & (b)~~#2 \\ (c)~~#3 & (d)~~#4 \\ \end{tblr} } \newcommand\qcm[4]{% \begin{tblr}{width=\linewidth,colspec={*{4}{X[m,l]}}} (a)~~#1 & (b)~~#2 & (c)~~#3 & (d)~~#4 \\ \end{tblr} } \usetikzlibrary{hobby} \begin{document} \pagestyle{fancy} {\hfill\Huge \faGraduationCap\hfill~} \part*{\lieu{}, Bac \serie{}, \jour{} \mois{} \annee, sujet n°\numsujet} \vspace{0.25cm} \section*{Exercice 1\dotfill{}(5 points)} %exo1 \medskip \textbf{Partie A} On considère la fonction $f$ définie sur l’ensemble $\intervOO{0}{+\infty}$ par \[ f(x)=1+x^2+2x^2\,\ln(x). \] On admet que $f$ est dérivable sur l’intervalle et on note $f'$ sa fonction dérivée. \begin{enumerate} \item Justifier que $\lim\limits_{x \to 0} f(x)=1$ et, en remarquant que $f(x) = 1 + x^2 \big(1-2\ln(x)\big)$, justifier que $\lim\limits_{x \to +\infty} f(x)=-\infty$. \item Montrer que pour tout réel $x$ de l’intervalle $\intervOO{0}{+\infty}$, $f'(x) = -4x \,\ln(x)$. \item Étudier le signe de $f'(x)$ sur l’intervalle $\intervOO{0}{+\infty}$, puis dresser le tableau de variation de la fonction sur l’intervalle $\intervOO{0}{+\infty}$. \item Démontrer que l’équation $f(x)=0$ admet une unique solution $\alpha$ dans l’intervalle $\intervFO{1}{+\infty}$ et que $\alpha \in \intervFF{1}{\e}$. \end{enumerate} % On admet dans la suite de l’exercice, que l’équation $f (x) = 0$ n’admet pas de solution sur l’intervalle $\intervOF{0}{1}$. % \begin{enumerate}[resume] \item On donne la fonction ci-dessous écrit en \textsf{Python}. L’instruction \texttt{from lycee import *} permet d’accéder à la fonction ln. % \begin{CodePythonLstAlt}[Largeur=8cm]{center} from lycee import * def f(x) : return 1+x**2-2*x**2*ln(x) def dichotomie(p) : a = 1 b = 2.7 while b-a > 10**(-p) : if f(a) * f((a+b)/2) < 0 : b = (a+b)/2 else : a = (a+b)/2 return (a, b) \end{CodePythonLstAlt} % Il écrit dans la console d’exécution : \texttt{>{}>{}>{} dichotomie(1)} \smallskip Parmi les quatre propositions ci-dessous, recopier celle affichée par l’instruction précédente? Justifier votre réponse (on pourra procéder par élimination) \hspace*{4cm}Proposition A : \texttt{(1.75, 1.9031250000000002)}\\ \hspace*{4cm}Proposition B : \texttt{(1.85, 1.9031250000000002)}\\ \hspace*{4cm}Proposition C : \texttt{(2.75, 2.9031250000000002)}\\ \hspace*{4cm}Proposition D : \texttt{(2.85, 2.9031250000000002)} \end{enumerate} \smallskip \textbf{Partie B} \medskip On considère la fonction $g$, définie sur l’intervalle $\intervOO{0}{+\infty}$, par \[ g(x)=\frac{\ln(x)}{1+x^2}. \] On admet que g est dérivable sur l’intervalle $\intervOO{0}{+\infty}$ et on note $g'$ sa fonction dérivée. On note $\mathcal{C}_g$ la courbe représentative de la fonction $g$ dans le plan rapporté à un repère $\Rij$. \begin{enumerate} \item Démontrer que pour tout réel $x$ de l’intervalle $\intervOO{0}{+\infty}$, $g'(x) = \dfrac{f(x)}{x\big(1+x^2\big)^2}$. \item Démontrer que la fonction $g$ admet un maximum en $x = \alpha$. On admet que $g(\alpha) = \dfrac{1}{2\alpha^2}$. \item On note $T_1$ la tangente à $\mathcal{C}_g$ au point d’abscisse 1 et on note $T_{\alpha}$ la tangente à $\mathcal{C}_g$ au point d’abscisse $\alpha$. Déterminer, en fonction de $\alpha$, les coordonnées du point d’intersection des droites $T_1$ et $T_{\alpha}$ \end{enumerate} \vspace*{5mm} \section*{Exercice 2\dotfill{}(5 points)} %exo2 \smallskip \begin{enumerate} \item Entre 1998 et 2020, en France \num{18221965} accouchements ont été recensés, parmi lesquels \num{293898} ont donné naissance à des jumeaux et \num{4921} ont donné naissance à au moins trois enfants. \begin{enumerate} \item Avec une précision de \num{0,1}\,\% calculer parmi tous les accouchements recensés, le pourcentage d’accouchements donnant naissance à des jumeaux sur la période 1998--2020. \item Vérifier que le pourcentage d’accouchements qui ont donné naissance à au moins trois enfants est inférieur à \num{0,1}\,\%. \smallskip On considère alors que ce pourcentage est négligeable. \smallskip On appelle accouchement ordinaire, un accouchement donnant naissance à un seul enfant. \smallskip On appelle accouchement double, un accouchement donnant naissance à exactement deux enfants. \smallskip On considère dans la suite de l’exercice qu’un accouchement est soit ordinaire, soit double. \smallskip La probabilité d’un accouchement ordinaire est égale à \num{0,984} et celle d’un accouchement double est alors égale à \num{0,016}. \smallskip Les probabilités calculées dans la suite seront arrondies au millième. \end{enumerate} \item On admet qu’un jour donné dans une maternité, on réalise $n$ accouchements. On considère que ces $n$ accouchements sont indépendants les uns des autres. On note $X$ la variable aléatoire qui donne le nombre d’accouchements doubles pratiqués ce jour. \begin{enumerate} \item Dans le cas où $n = 20$, préciser la loi de probabilité suivie par la variable aléatoire $X$ et calculer la probabilité qu’on réalise exactement un accouchement double. \item Par la méthode de votre choix que vous expliciterez, déterminer la plus petite valeur de $n$ telle que $P(X \geqslant 1) \geqslant 0,99$. Interpréter le résultat dans le contexte de l’exercice. \end{enumerate} \item Dans cette maternité, parmi les naissances double, on estime qu’il y a 30\,\% de jumeaux monozygotes (appelés « vrais jumeaux » qui sont obligatoirement de même sexe : deux garçons ou deux filles) et donc 70\,\% de jumeaux dizygotes (appelés « faux jumeaux », qui peuvent être de sexes différents : deux garçons, deux filles ou un garçon et une fille). \smallskip Dans le cas de naissances doubles, on admet que, comme pour les naissances ordinaires, la probabilité d’être une fille à la naissance est égale à \num{0,49} et que celle d’être un garçon à la naissance est égale à \num{0,51}. Dans le cas d’une naissance double de jumeaux dizygotes, on admet aussi que le sexe du second nouveau-né des jumeaux est indépendant du sexe du premier nouveau-né. \smallskip On choisit au hasard un accouchement double réalisé dans cette maternité et on considère les évènements suivants : \begin{itemize} \item $M$ : « les jumeaux sont monozygotes » ; \item $F_1$ : « le premier nouveau-né est une fille » ; \item $F_2$ : « le second nouveau-né est une fille ». \end{itemize} \emph{On notera $P(A)$ la probabilité de l’évènement $A$ et $\overline{A}$ l’évènement contraire de $A$.} \begin{center} \begin{tikzpicture} \def\EspIF{1}\def\EspIN{2.25} \coordinate (RAC) at ({0*\EspIN},{-2*\EspIF}) ; %niveauC \node (C1) at ({3*\EspIN},{-0*\EspIF}) {$F_2$} ; \node (C2) at ({3*\EspIN},{-1*\EspIF}) {$\overline{F_2}$} ; \node (C3) at ({3*\EspIN},{-2*\EspIF}) {$F_2$} ; \node (C4) at ({3*\EspIN},{-3*\EspIF}) {$\overline{F_2}$} ; \node (C5) at ({3*\EspIN},{-4*\EspIF}) {$F_2$} ; \node (C6) at ({3*\EspIN},{-5*\EspIF}) {$\overline{F_2}$} ; %niveauB \node (B1) at ({2*\EspIN},{-0*\EspIF}) {$F_1$} ; \node (B2) at ({2*\EspIN},{-1*\EspIF}) {$\overline{F_1}$} ; \node (B3) at ({2*\EspIN},{-2.5*\EspIF}) {$F_2$} ; \node (B4) at ({2*\EspIN},{-4.5*\EspIF}) {$\overline{F_2}$} ; %niveauA \node (A1) at ({1*\EspIN},{-0.5*\EspIF}) {$M$} ; \node (A2) at ({1*\EspIN},{-3.5*\EspIF}) {$\overline{M}$} ; %arêtes \draw[semithick] (RAC)--(A1) (RAC)--(A2) (A1)--(B1) (A1)--(B2) (A2)--(B3) (A2)--(B4) (B1)--(C1) (B2)--(C2) (B3)--(C3) (B3)--(C4) (B4)--(C5) (B4)--(C6) ; \end{tikzpicture} \end{center} \begin{enumerate} \item Recopier puis compléter l’arbre pondéré ci-dessus. \item Montrer que la probabilité que les deux nouveaux-nés soient des filles est \num{0,31507}. \item Les deux nouveaux-nés sont des jumelles. Calculer la probabilité qu’elles soient monozygotes. \end{enumerate} \end{enumerate} \vspace*{5mm} \section*{Exercice 3\dotfill{}(5 points)} %exo3 \medskip Dans l’espace muni d’un repère orthonormé $\Rijk$, on considère les points : \smallskip \hfill$A(0;4;16)$, \: $B(0;4;-10)$, \: $C(4;-8;0)$ \: et \: $K(0;4;3)$.\hfill~ \smallskip On définit la sphère $\mathcal{S}$ de centre $K$ et de rayon 13 comme l’ensemble des points $M$ tels que $KM = 13$. \begin{enumerate} \item \begin{enumerate} \item Vérifier que le point $C$ appartient à la sphère $\mathcal{S}$. \item Montrer que le triangle $ABC$ est rectangle en $C$ \end{enumerate} \item \begin{enumerate} \item Montrer que le vecteur $\vect{n} \begin{pmatrix}3\\1\\0\end{pmatrix}$ est un vecteur normal au plan $(ABC)$. \item Déterminer une équation cartésienne du plan $(ABC)$. \end{enumerate} \item On admet que la sphère $\mathcal{S}$ coupe l’axe des abscisses en deux points, l’un ayant une abscisse positive et l’autre une abscisse négative. On note $D$ celui qui a une abscisse positive. \begin{enumerate} \item Montrer que le point $D$ a pour coordonnées $(12; 0; 0)$. \item Donner une représentation paramétrique de la droite $\Delta$ passant par $D$ et perpendiculaire au plan $(ABC)$. \item Déterminer la distance du point $D$ au plan $(ABC)$. \end{enumerate} \item Calculer une valeur approchée, à l’unité de volume près, du volume du tétraèdre $ABCD$. \emph{On rappelle la formule du volume $\mathcal{V}$ d’un tétraèdre \[ \mathcal{V}=\dfrac13 \times \mathcal{B} \times h \] où $\mathcal{B}$ est l’aire d’une base et $h$ la hauteur associée.} \end{enumerate} \vspace*{5mm} \section*{Exercice 4\dotfill{}(5 points)} %exo4 \medskip \textbf{Partie A} \medskip Le but de la partie A est d’étudier le comportement de la suite $\suiten$ définie par $u_0 = 0,3$ et par la relation de récurrence, pour tout entier naturel $n$ : \[ u_{n+1} = 2u_n \big(1-u_n\big). \] Cette relation de récurrence s’écrit $u_{n+1} = f\big(u_n\big)$, où $f$ est la fonction définie sur $\R$ par : \[ f(x)=2x(1-x). \] % \begin{enumerate} \item Démontrer que la fonction $f$ est strictement croissante sur l’intervalle $\intervFF{0}{\dfrac12}$. \item On admet que pour tout entier naturel $n$, $0 \leqslant u_n \leqslant \dfrac12$. Calculer $u_1$ puis effectuer un raisonnement par récurrence pour démontrer que pour tout rentier naturel $n$, $u_n \leqslant u_{n+1}$. \item En déduire que la suite $\suiten$ est convergente. \item Justifier que la limite de la suite $\suiten$ est égale à $\dfrac12$. \end{enumerate} \smallskip \textbf{Partie B} \medskip Le but de cette partie est d’étudier un modèle d’évolution d’une population. En 2022, cette population compte \num{3000} individus. \smallskip On note $P_n$ l’effectif en milliers de la population l’année $2022+n$. Ainsi $P_0 = 3$. Selon un modèle inspiré du modèle de Verhulst, mathématicien belge du XIX\up{e} siècle, on considère que, pour tout entier naturel $n$ :% \[ P_{n+1} -P_n = P_n \big(1-b\times P_n\big)\text{, où } b \text{est un réel strictement positif.} \] Le réel $b$ est un facteur de freinage qui permet de tenir compte du caractère limité des ressources du milieu dans lequel évoluent ces individus. \begin{enumerate} \item Dans cette question $b = 0$. \begin{enumerate} \item Justifier que la suite $\suiten[P]$ est une suite géométrique dont on précisera la raison. \item Déterminer la limite de $\suiten[P]$. \end{enumerate} \item Dans cette question $b = 0,2$. \begin{enumerate} \item Pour tout entier naturel $n$, on pose $v_n = 0,1 \times P_n$. Calculer $v_0$ et montrer que, pour tout entier naturel $n$, $v_{n+1} = 2v_n\big(1-v_n\big)$. \item Dans ce modèle, justifier que la population se stabilisera autour d’une valeur que l’on précisera. \end{enumerate} \end{enumerate} \end{document}